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Parole des Anciens

Cesse de te complaire en toi-même et tu seras sans aversion pour ton frère; cesse de t'aimer et tu seras l'ami de Dieu.     St Maxime le Confesseur

Chaque chrétien qui reçoit le Corps et le Sang du Seigneur du saint Calice devient, lui aussi, un calice divin, une demeure de Dieu; il reste dans le Christ et le Christ reste en lui.     Archevêque Justinien

Dieu est venu dans la chair pour tuer la mort qui s'y cache.   St Basile

Le Verbe s'est fait "porteur de la chair" pour que les hommes puissent devenir "porteurs de l'Esprit"     St Athanase

Nous avons tout dans le Christ : Si tu veux guérir ta blessure, Il est médecin; Si tu brûles de fièvre, Il est fontaine; Si tu as besoin de secours, Il est force; Si tu redoutes la mort, Il est vie; Si tu fuis les ténèbres, Il est lumière; Si tu as faim, Il est nourriture ... St Ambroise de Milan

Si vous renoncez à votre volonté propre en cherchant la volonté de Dieu, Dieu sera avec vous. Si vous voulez suivre votre propre pensée, Dieu vous abandonnera.
Pour l'homme, la plus grande punition est que Dieu l'abandonne à sa volonté propre. A notre époque qui a rejeté le Christ, personne ne comprend cela.    Archimandrite Sophrony

il y a des Saints partout dans nos cimetières. Une mère qui a élevé ses enfants avec crainte de Dieu est une Sainte. Un homme qui s'est bien conduit dans sa vie et qui a aimé l'Eglise est un Saint...Chaque cimetière est un lieu Saint, tel une Eglise où l'on doit entrer doucement, avec crainte et humilité.    Archevêque Justinien ( Chira )

Voici cinq chemins de la conversion : d'abord la condamnation de nos péchés, puis le pardon accordé aux offenses du prochain; le troisième consiste dans la prière; le quatrième dans l'aumône; le cinquième dans l'humilité. Ne reste donc pas inactif, mais chaque jour emprunte tous ces chemins; ce sont des chemins faciles et tu ne peux pas prétexter ta misère ... St Jean Chrysostome

Jésus est ma respiration, plus encore que l'air, à tout instant de ma vie. Il est ma lumière, avant tout autre lumière, ma nourriture et ma boisson, mon vêtement, mon parfum, ma douceur, mon père et ma mère, un sol plus ferme que la terre que rien ne peut ébranler et qui me porte. St Jean de Cronstadt

Tant que l'on voit dans l'autre des défauts, on ne possède pas, soi-même, l'humilité. Aux yeux des humbles, tous paraissent meilleurs que soi, tous semblent bons. Ce qui fait notre malheur, c'est de vouloir trouver en nous la Sainteté, au lieu de l'humilité. Staretz Macaire d'Optino

Si nous avons reçu la pensée, c'est pour connaître le Christ; si nous avons reçu le désir, c'est pour courir vers Lui; si nous avons la mémoire, c'est pour Le porter en nous." Nicolas Cabasilas - La vie en Christ

Celui qui n'aime pas ses ennemis ne peut connaître le Seigneur, ni la douceur de l'Esprit-Saint. Mais celui qui n'a pas reçu le Saint-Esprit ne désire pas prier pour ses ennemis. L'âme qui n'a pas l'amour des ennemis n'aura jamais la paix; elle se tourmentera et fera souffrir les autres. St Silouane

Et si l'on me demandait :" que désires-tu de Dieu, quel don ? "; Je répondrais : " l'esprit d'humilité qui, plus que tout, plaît au Seigneur " St Silouane

Seigneur, dans Ta miséricorde, viens à la recherche de ta créature et montre-toi aux hommes par le Saint-Esprit, comme tu te révèles à Tes serviteurs. Réjouis, Seigneur, par la venue de Ton Esprit-Saint, toute âme affligée. Fais, Seigneur, que tous les hommes qui Te prient connaissent le Saint-Esprit.   Staretz Silouane p 275

Saint Jean Chrysostome a dit :"le premier père spirituel de l'homme est la voix de la conscience", c'est le premier lien spirituel de l'homme avec Dieu. Notre conscience s'éclaire et acquiert la maturité en écoutant la parole de l'Evangile, en faisant le travail intérieur de la prière et en communiant aux Saints Sacrements du Christ. Apostolia Novembre 2014

Saint Jean Chrysostome a dit : "Veux-tu voir ce qu'est l'Eglise et quel est le miracle que produit l'Eglise ? C'est très simple. Entre dans l'église et tu verras que c'est un lieu où tu entres loup et tu sors agneau, tu entres brigand et tu sors Saint, tu entre coléreux et tu sors doux, tu entres homme et tu sors Dieu selon la grâce" Apostolia Novembre 2014

L'Esprit-Saint est la joie de Dieu se déversant sur la création, pour assurer une orientation renouvelée de la création vers son Créateur, le dépassement de la séparation entre Dieu et la créature et donc la réalisation plénière de la créature. La joie de Dieu, concentrée dans le Saint-Esprit, se déverse grâce à Lui dans nos âmes, de sorte que nous sommes introduits dans la Joie même de la Trinité.         Dumitru STANILOE dans Prière de Jésus et Expérience du Saint-Esprit - DDB

Athanase,l' Archevêque d'Alexandrie de Sainte mémoire, supplia Abba Pambo de descendre du désert à Alexandrie. Il descendit donc. Et voyant une actrice, il se mit à pleurer. Ceux qui étaient présents lui demandèrent le motif de ses larmes et il dit :" deux choses m' incitent à pleurer : l'une, la perte de cette femme, l'autre, que je n'ai pas un tel souci de plaire à Dieu que cette femme de plaire aux hommes mauvais"                                                                          Paroles des Anciens

N'imagine pas que tu puisses te libérer des passions et échapper à la souillure des pensées passionnées, si tu portes encore l' arrogance et l' enflure des vertus; car tu ne verras pas la demeure de la paix dans la bonté des pensées, tu n' entreras pas avec joie dans le temple de l'amour, tant que tu te confieras en toi-même et dans tes oeuvres.     Philocalie des Pères Neptiques N. Stethatos p37

La prière de celui qui garde des griefs contre son prochain est impure. Nous ne pouvons et devons adresser des reproches qu'à une seule personne : nous-même. Sans cette accusation de soi, la prière sera aussi vaine que si l'on adressait des reproches, dans son coeur, à autrui.           Le Chemin des Ascètes - Titi Colliander

 Il n' y a pas de félicité plus grande que d'aimer Dieu de toute son intelligence, de tout son coeur et de toute son âme, ainsi que l'a commandé le Seigneur, et son prochain comme soi-même. Lorsque cet amour remplit l'âme, tout la réjouit; mais quand il se perd, l' homme ne trouve pas de repos, il se trouble et accuse les autres de l' avoir offensé. Il ne comprend pas que c'est lui le coupable : il a perdu l'amour de Dieu, il a jugé ou haï son frère. La grâce vient de l' amour pour notre frère et c'est par l' amour pour notre frère qu'on la garde. Mais si nous n'aimons pas notre frère, la grâce Divine ne viendra pas dans notre âme.                                                                              Saint Silouane

Un profond silence est une prière profonde et une prière profonde est un profond silence.
L' intelligence et l' éducation n'ont aucune valeur si elles ne sont pas au service de l'amour.
La plus grande chose qui nous sera demandée au jugement dernier est "pourquoi n'avons-nous pas fait plus attention à notre prochain ? "

                                                                                                 Père Arsenié

Les Saints Pères nous disent tous d'une seule voix : "La première chose à vous mettre dans l' esprit est de ne jamais, en aucune façon, vous appuyer sur vous-même. Le combat que vous allez affronter est extraordinairement ardu et vos seules forces humaines sont absolument insuffisantes pour le mener. Si vous vous fiez à vous-même, vous serez immédiatement renversé et vous perdrez toute envie de continuer la lutte. Seul Dieu peut vous donner la victoire, selon votre propre désir"       Extraits de  le Chemin des Ascètes de Tito Colliander

La meilleure et la plus belle des choses est de s' accueillir réciproquement les uns les autres. Nous n'allons pas être jugés pour ce que nous avons donné ou pas donné aux autres, mais d' après le comment nous avons accueilli notre frère dans notre coeur. Juger mon frère, cela veut dire que je ne l'accueille pas dans mon coeur. Nous pouvons beaucoup jeûner ou faire de grands efforts ascétiques, mais rappelons-nous que ce n'est pas la nourriture qui m'approche ou qui m'éloigne de Dieu, la nourriture qui nous fait entrer ou ne pas entrer auprès de notre Dieu dans le Royaume et qui nous fait ressentir le Royaume en nous-mêmes, c'est notre prochain ! Voilà la clé du Royaume : le Seigneur, ton prochain et toi-même. On ne peut échapper à ce cercle qui nous unit les uns aux autres, qui fait de cette vie, notre Paradis ou notre enfer.                                                                       Monseigneur Joseph

 

Abba Antoine scrutant la profondeur des jugements de Dieu, demanda: « Seigneur, comment se fait-il que certains meurent dans la fleur de l' âge, tandis que d'autres atteignent une extrême vieillesse ?Pourquoi y a-t-il des pauvres et des riches ? Comment des hommes injustes s'enrichissent-ils tandis que des justes sont dans le besoin ? Survint alors une voix qui lui dit : « Antoine, sois attentif à toi-même; car le reste, c'est le jugement de Dieu et il ne te convient pas de le connaître. »

 

"Les vagues sont violentes, la houle est terrible, mais nous ne craignons pas d' être engloutis par la mer,car nous sommes debout sur le roc.
Que la mer soit furieuse, elle ne peut briser ce roc; que les flots se soulèvent, ils sont incapables d' engloutir la barque de Jésus.
Que craindrions-nous ? Dites-le moi : la mort ? Pour moi, vivre, c'est le Christ et mourir est un avantage ( Ph 1,21 ), l' exil ? La terre appartient au Seigneur, avec tout ce qui la remplit ( Ps 23, 1 ), la confiscation des biens ? De même que nous n' avons rien apporté dans ce monde, nous ne pourrons rien emporter ( 1 Tim 6, 7 ), les menaces du monde ? Je les méprise et ses faveurs, je m' en moque; je ne crains pas la pauvreté, je ne désire pas la richesse.
Je ne crains pas la mort, je ne désire pas vivre, sinon pour vous faire progresser. C'est à cause de cela que je vous avertis de ce qui se passe et j' exhorte votre charité à la confiance"
                                                                                              St Jean Chrysostome

 

 

 

"Guérir, c'est recouvrer le Christ. La guérison ne signifie pas la cessation d'une douleur, mais la recouvrance du Christ qui me donne la paix, la constance, l'aspiration au bien, la compréhension de l'autre et l'amour infini et inconditionnel, car tel est le Christ. Gisant dans le péché, je hais, je juge, je dis du mal des autres, je vois leurs fautes et les divulgue à un maximum de personnes ..."
Mgr Joseph, revue Apostolia Nov. 2017

Prière à l’Esprit-Saint de St Silouane

Esprit-Saint, ne cesse pas de demeurer en nous, car il nous est bon d’être avec Toi. Mais ce n’est pas toujours que l’âme se sent aussi bien, car l’orgueil nous fait perdre Ta grâce. Alors je me lamente, comme Adam gémissant sur le Paradis perdu et je dis : où es-tu ma lumière, où es-tu ma joie, pourquoi m’as-tu rejeté, et mon cœur est-il accablé, pourquoi te caches-tu loin de moi, et mon âme est-elle dans la peine
Lorsque Tu as visité mon cœur, Tu as consumé mes péchés : viens de nouveau et brûle encore mes péchés, qui te cachent à moi comme les nuages cachent le soleil. Tu vois, mon âme est dans l’accablement et je te cherche avec des larmes. Où donc te caches-Tu ? Tu es partout présent, mais mon cœur ne Te voit pas et il Te cherche avec douleur.
Viens et réjouis-Toi par Ta venue, Seigneur ne tarde pas.

Prière à l’Esprit-Saint de St Syméon le Nouveau Théologien

Esprit-Saint, c’est Toi qui m’environnes, c’est Toi qui m’enflammes. Dans mon cœur en peine, c’est Toi qui allumes l’amour infini de Dieu et de mes frères.
Car Tu es l’enseignement des prophètes, la compagnie des martyrs, l’inspiration des Pères et des Docteurs, la perfection de tous les Saints

L'Esprit-Saint est la joie de Dieu se déversant sur la création pour assurer une orientation renouvelée de la création vers son Créateur, le dépassement de la séparation entre Dieu et la créature et donc la réalisation plénière de cette créature. La joie de Dieu concentrée dans le Saint-Esprit, se déverse, grâce à Lui, dans nos âmes de sorte que nous sommes introduits dans la joie même de la Trinité. 

"Vous ne me connaissez pas ..." ( Jn 8, 19 ). Cette parole prononcée par le Seigneur il y a 2000 ans s'applique bien à nous, chrétiens d'aujourd'hui. Elle s'applique à nous qui ne L'écoutons pas, parce que nous ne Le connaissons pas. A nous  qui ne mettons pas toute notre confiance en Lui parce que nous ne Le connaissons pas. A nous qui ne L'aimons pas parce que nous ne Le connaissons pas véritablement. Quand Jésus est connu et écouté, alors la paix descend : dans l'âme et dans la famille, dans le pays et dans le monde.         Archevêque Justinien ( Chira )

Le but de l'Incarnation, c'est d'établir une pleine communion entre Dieu et l'homme, pour que l'homme trouve en Christ, l'adoption et l'immortalité, ce que les Pères nomment souvent la "déification" : non pas évacuation de l'humain, mais sa plénitude dans la Vie Divine, car l'homme n'est vraiment homme qu'en Dieu.
Comment l'homme irait-il à Dieu, si Dieu n'était venu à l'homme ? Comment l'homme se libérerait-il de sa naissance de mort, s'il n'était régénéré, selon la foi, par une naissance nouvelle donnée généreusement par Dieu, grâce à la naissance qui se fit dans le sein de la Vierge ?        St Irénée de Lyon

 

 

 

 

St Abo de Tiflis

 

 

Le 8 Janvier, mémoire du saint martyr Abo de Tiflis, en Géorgie.

St Abo était un jeune arabe de dix-huit ans, originaire de la ville de Bagdad, la capitale de l'immense califat qui, en cette seconde moitié du VIIIe siècle, s'étendait jusqu'aux confins de l'ancien empire perse. Elevé dans la religion musulmane et instrui dans l'art des parfums autant que dans les lettres arabes, il rentra au service du prince de Géorgie, Nersès le Curopalate, alors en disgrâce et tenu prisonnier à Bagdad. Lorsque ce dernier fut libéré par le nouveau calife (776) et put reprendre le gouvernement du royaume chrétien de Géorgie, Abo le suivit dans cette terre lointaine, il en apprit la langue, s'intéressa à sa culture et surtout, frappé par la douceur des moeurs des chrétiens, il se mit avec ferveur à l'étude de l'Ecriture sainte et des dogmes de la sainte Eglise. Rapidement convaincu que là était la Vérité, il ne pouvait cependant recevoir le saint baptême, de peur d'être aussitôt mis à mort par les Sarrasins, aussi observait-il en secret le mode de vie des chrétiens.

Trois ans plus tard, Nersès ayant de nouveau perdu les faveurs du calife, Abo l'accompagna dans sa fuite vers le pays des Khazars (au nord du Caucase), peuple sauvage et sanguinaire qu reconnaissait pourtant le Dieu Créateur et qui leur fit bon accueil. Abo put être baptisé au nom de la sainte Trinité et persévérer librement dans le jeûne et la prière, tout en suivant son maître dans ses tribulations. Pendant le Carême, bien qu'il vécût en ville, il menait des combats semblables  à ceux des grands maîtres du désert, soumettant les élans de la chair à l'esprit et repoussant les assauts des démons par le jeûne prolongé, le silence et les veilles.

Comme Nersès, après avoir séjourné en Abkhazie, avait obtenue la permission de rentrer dans sa patrie, la région du plateau de Kartli, Abo insista pour le suivre et révéler publiquement sa conversion à ses anciens coreligionnaires. " Quel mérite y aurait-il pour moi à rester en ce pays où il n'y a ni danger, ni occasion de mourir pour le Christ ?" disait-il. Parvenu à Tbilissi (Tiflis), il professa ouvertement sa foi chrétienne, pendant trois ans , en dépit des injures et des tentatives d'intimidation, sans être toutefois sérieusement inquiété : car son heure n'était pas encore venue (Jn VII,30 ; VIII,20). Finalement arrêté (à la fin de l'année 785) et mis en jugement devant l'émir, il fut jeté en prison où, chargé de lourdes chaînes, il resta pendant dix jours dans le jeûne, les hymnes d'action de grâces et la prière incessante. Le dernier jour, après avoir annoncé à ses compagnons que l'heure de son union au Christ était désormais proche, il vendit ses vêtement et demanda qu'on brûlât pour lui dans toutes les églises de la ville encens et cierges, afin qu'il fût fortifié par les prières de l'Eglise. Puis il passa toute la nuit de la fête de la Théophanie debout au milieu de sa cellule, en tenant en mains deux grands cierges qui achevèrent de se consumer à l'aube. Le saint dit alors : "Comme mon Seigneur Jésus-Christ est descendu nu en ce jour dans les eaux du Jourdain pour être baptisé, c'est mon tour maintenant de descendre en ville, comme dans les eaux sacrées, pour être baptisé par le feu et l'Esprit dans mon propre sang..." Il se lava le visage, s'oignit de parfums en chantant : Courons derrière Toi dans l'effluve de tes parfums (Cant I,4) ; puis après avoir communié aux précieux Corps et Sang de notre Seigneur, il suivit docilement ses bourreaux, en consolant sur le chemin les fidèles qui pleuraient. Il leur disait : "Ne pleurez pas sur moi, mais soyez joyeux, car je vais vers mon Seigneur." Quand on lui enleva ses chaînes, il arracha soudain sa tunique et, nu comme au baptême, les bras en croix et le visage plein de joie, il tendit le cou sous l'épée en invoquant le Christ. De peur qu'on ne vienne vénérer son corps, les Sarrasins le brûlèrent et jetèrent ses restes dans le fleuve, avec la terre imprégnée de son sang. Mais une colonne de feu apparut bientôt sur le lieu de son exécution et au dessus des eaux, si bien que les fidèles purent récupérer et dignement vénérer ses précieuses reliques.